Celle que l’on appelait « Inverness Distillery » à ses débuts, fut fermée en 1983. Connu surtout à travers la version Rare Malts (1969, 35 ans), c’était ici l’occasion de goûter une version plus modeste issue de la production des années 70. Dissipons donc la brume…
Nez : on a immédiatement de la gelée royal, des noisettes, du citron sucré et du cidre. C’est assez dense avec une belle présence d’alcool malgré le titrage à 40%. Des notes fermières apparaissent offrant un tournant lacté à l’ensemble. Pourtant cela reste assez straight avec une sucrosité bien développée. L’ouverture apporte des notes de malt séché, de la paille, du menthol et de la crème aux œufs. L’alcool ne parvient pas à se fondre avec les arômes et est donc un peu dérangeant. Un nez qui au final est assez fouillis bien que la gelée royale et le fermier ressortent (fromager, cidre brut) avec du cuir.
Bouche : on a beaucoup de citron confit en entrée de bouche puis on découvre de la gelée royale et un peu de fruits secs (noisette). Il y a alors des notes herbacées en seconde partie de bouche qui servent d’équilibrant. Une bouche ample, un peu simple, pas mal construite mais qui a un surplus d’alcool difficile à gérer.
Finale : la finale est moyenne et elle converge vers un conglomérat de cidre, de pommes au sucre, de plastique, de cuir et de crème fraîche. Elle est donc étonnante malgré une persistance un peu légère, l’alcool étant assez trompeur.
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